Les femmes qui présentent des petites lèvres tombantes peuvent être gênées dans la vie quotidienne et dans leur vie sexuelle.
Mise à part le côté inesthétique, cette hypertrophie peut avoir des conséquences comme l’inconfort lors de l’habillage, de la pratique du sport, et des douleurs lors des rapports par rentrée du tissu.
Parfois cette hypertrophie, quand elle est excessive, est accompagnée d’une extériorisation du tissu clitoridien, entraînant un aspect tombant et allongé. Une réfection globale dans ce cas est nécessaire.
Elle se pratique en ambulatoire, sous anesthésie générale courte ou anesthésie locale.
Elle consiste à retirer une grande portion excédentaire des petites lèvres, selon un dessin préalable triangulaire interne, de telle façon que les cicatrices soient dissimulées à la face externe et interne.
Dans les formes majeures, une plastie clitoridienne est effectuée dans le même temps opératoire.
Les suites opératoires sont peu douloureuses, même si la marche est gênante les premiers jours.
Ces douleurs diminuent à partir du 10ème jour.
Les rapports sexuels sont possibles après diminution des douleurs, après 1 mois ½ environ.
Des soins locaux sont prescrits après l’intervention (toilette intime, nettoyage, crème adoucissante).
Il faut bien sécher après chaque toilette (3 fois par jour) pour éviter une macération.
Un repos de quelques jours est conseillé.
Les fils de suture sont retirés au 15ème jour (les fils à résorption rapide sans les ôter, à déconseiller, car ils peuvent entraîner une désunion des berges, étant donné la localisation et le risque de macération)
Il est jugé après environ 1 mois, après la fonte de l’œdème résiduel.
Les cicatrices s’estompent et s’assouplissent au bout de 2 à 3 mois.
Les suites opératoires sont en général simples.
On pourra rencontrer :
La nymphoplastie, ou chirurgie des petites lèvres, est une opération simple, elle comporte peu de complications, à condition de respecter les règles d’hygiène élémentaires.
Cette intervention peut être prise en charge partiellement par la Sécurité Sociale, au titre de la chirurgie réparatrice (cotation JMMA005 – nymphoplastie de réduction).
Un supplément d’honoraires est demandé, qui peut être pris en charge par la Mutuelle.