Les femmes et surtout les jeunes à partir de l’âge de 16 ans, assimilent une hypotrophie ou atrophie mammaire à une féminité insuffisante. L’augmentation mammaire passe par la mise en place de prothèses, cette augmentation peut être associée à un remodelage quand la patiente présente un excès cutané (après grossesse).
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Le choix du type d’incision et de l’emplacement des prothèses mammaires en rétro musculaire ou en rétro glandulaire est déterminé lors de la consultation.
Il existe plusieurs possibilités pour poser les prothèses mammaires :
Port d’un soutien-gorge nuit et jour pendant environ un mois.
Les douleurs durent environ une dizaine de jours (un sédatif est prescrit à la sortie).
Les points de suture sont otés au 15ème jour.
Le résultat est visible au deuxième ou troisième mois.
La durée des arrêts de travail nécessaire : deux à trois semaines.
Un contrôle fréquent la première année, puis une fois par an pour un meilleur suivi.
Ces complications sont exposées lors de la consultation pré-anesthésique.
Trois types de prothèses sont proposés :
Choisir un volume adéquat au buste, une forme spécifique au cas par cas est la condition nécessaire pour avoir une belle poitrine.
Cela se décide avant l’intervention chirurgicale lors de la consultation ou une analyse de la poitrine et de la silhouette est faite. Elle tient compte de l’état de la peau et de la forme du thorax, symétrique ou pas : on constate en effet souvent une asymétrie importante de la cage thoracique. un décalage antéro-postérieur en rapport avec une scoliose entraînant ainsi une obliquité de ligne sous mammaire. Il sera tenu compte de toutes ces observations au cours de l’intervention chirurgicale.
Enfin, le test du miroir permet de faire une simulation avec des prothèses d’essai, dans un soutien-gorge et sous un T-shirt.
La patiente est opérée assise ; pendant l’intervention un essai obligatoire est réalisé avant d’opter pour un volume ou une forme de prothèses définitives.
Il existe d’autres formes de prothèse très intéressantes dans les ptoses légères des seins :
À signaler également le risque d’insensibilité du mamelon pendant au moins six mois postopératoires, la récupération étant parfois incomplète.
Il n’existe pas de corrélation entre l’apparition d’un cancer du sein et les prothèses en gel de silicone. Les femmes porteuses de ces prothèses ne développent pas plus de cancer du sein que les autres.
Il faut noter que les prothèses en gel de silicone recouvertes de mousse de polyuréthane sont de plus en plus utilisées et que leur apparition date de 1967. La gamme Ivo PITANGUY est la plus utilisée dans le monde. Elles apportent un confort aussi bien au chirurgien qu’aux patientes.
– le taux de coque est extrêmement faible, 1 % au lieu de 10 %. Ce faible taux de coque ou capsule peri-prothétique, provient du micro-cloisonnement des fibroblastes dans la mousse de polyuréthane.
– le taux de déplacement ou de rotation est inexistant ; il existe une stabilité dans la position mise lors de l’intervention.
– il n’y a pas de sérome (épanchement séro-lymphatique) à long terme, comme si la prothèse faisant bloc avec la glande, après disparition de la mousse de polyuréthane, vers environ six mois.
– un effet autoporteur de l’implant permet d’éviter une ptose secondaire due à son propre poids.
Ces prothèses sont indiquées pour les petites ptoses, elles permettent de ne pas avoir recours à une recoupe de peau péri-aréolaire (mastopexie péri- aréolaire), ce qui n’est pas le cas avec les autres prothèses. Le« test du carnaval» du docteur Henrique Cintra de Rio au Brésil définit la limite de cette indication.
A signaler qu’il existe une particularité singulière concernant les prothèses en gel de silicone recouvertes de mousse de polyuréthane mais ayant la forme «conique» . Ces prothèses ont été conçues pour les indications de seins flasques avec une légère ptose, et dont le poids d’une autre prothèse ne ferait qu’aggraver la ptose.
Dans le cadre de ces prothèses au gel de silicone recouvertes de mousse de polyuréthane, il existe donc une stabilité de résultats des années après l’acte chirurgical initial.
Trois paramètres pour le choix de prothèses en polyuréthane et le volume :