Le lifting des cuisses ou crurolipoplastie
Le lifting des cuisses présente le même principe que le lifting des bras, l’intervention a pour but l’ablation de l’excédent de peau, accompagné souvent d’une liposuccion de la graisse sous-jacente.
Hospitalisation de 48 heures à 72 heures.
Anesthésie générale, après un bilan préopératoire et consultation d’anesthésie
L’intervention chirurgicale
Bien qu’elle présente les mêmes principes que le lifting de la face interne des bras, elle présente une particularité liée à la topographie anatomique de la région : la cicatrice a tendance à descendre en-dessous de l’incision initiale tracée à proximité des grandes lèvres, d’où la spécificité de l’amarrage avec suspension solide au niveau des ligaments. Pour mener à bien l’intervention, il est bon d’adopter une technique propre au cas par cas, après analyse tissulaire, et définir au moment de la consultation les cicatrices qui s’imposent pour en faire part à la patiente.
Ainsi il existe trois cas de figure pour cette chirurgie, qui correspondent à trois types d’incision ou cicatrices :
- une cicatrice horizontale pure, dans le pli naturel, contournant les grandes lèvres. Elle corrige uniquement l’excédent cutané du tiers supérieur de la face interne de la cuisse(obligation d’une cuisse fine)
- une incision horizontale avec une autre verticale de la moitié supérieure de la cuisse. Elle est indiquée dans l’excès cutané modéré des deux tiers supérieurs de la cuisse.
- une petite incision horizontale, et une grande verticale sur toute la hauteur de la face interne de la cuisse. Cette intervention retrouve les mêmes principes que ceux de la face interne des bras, où il conviendra, de réaliser une liposuccion importante des amas graisseux sous-cutanés, ôter la peau superficielle (désepidermisation), et mobiliser les tissus sans décollement pour préserver les éléments nobles tels les vaisseaux lymphatiques ,les veines, et les nerfs sensitifs.
Un amarrage solide de la petite cicatrice horizontale au niveau des ligaments. Tout se passe dans ce troisième procédé comme ci on rétrécit un pantalon à « patte d’éléphant».
Les suites opératoires
- Ecchymoses (bleus) et un œdème (gonflement), peuvent apparaître, ils régressent en deux à trois semaines. Un panty avec des chaussettes à varices sont portés pendant un mois.
- Les douleurs sont peu importantes, mais il existe une gêne sous forme de tiraillements en rapport avec la tension due à l’amarrage des berges de suture. Cette période désagréable dure environ un mois.
- Arrêt de toute activité sportive pendant trois mois
Le résultat, est appréciée dans un délai de six mois à un an
A savoir
Le lifting de la face interne des cuisses apporte un aspect esthétique satisfaisant, et surtout un confort fonctionnel. Son indication doit être mise en balance avec la rançon cicatricielle d’une part et les suites opératoires désagréables d’autre part. Un simple « relâchement discret » peut être atténué par une bonne activité sportive et éviter un geste chirurgical.
Complications possibles
- Accidents thrombo-emboliques (embolie pulmonaire, phlébite),, mais dans le cadre du lifting des cuisses une prévention s’impose (anticoagulant, et le port de bas anti thrombose, lever précoce).
- Hématome, assez rare avec l’absence de décollement.
- Infection, à prévenir par antibiotiques et anti-inflammatoires , avec une hygiène rigoureuse vue la proximité des orifices naturels.
- Epanchement lymphatique, qui peut être localisé avec ce procédé de chirurgie qui évite le décollement et l’altération des vaisseaux lymphatiques et veineux. Une prévention par un panty limite sensiblement sa survenue.
- Nécrose cutanée et rarement observée
- Une diminution de la sensibilité de la face interne des cuisses, elle réapparaît dans un délai de six mois environ.
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